Les 19 et 20 octobre prochain, 8 militants CGT de GOODYEAR sont convoqués devant la Cour d’Appel d’Amiens. Ils ont été condamnés à 24 mois de prison dont 9 mois fermes assortis d’une mise à l’épreuve de 5 ans pour avoir défendu leurs emplois et ceux de leurs collègues.
Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militant-es syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical ! Leur crime ? avoir défendu les droits des salariés, avoir milité pour la sauvegarde de leurs emplois, avoir combattu des lois et des réformes rétrogrades.
Le gouvernement porte une forte responsabilité dans la criminalisation de l’action syndicale. Cela confirme nos craintes depuis la promulgation de l’état d’urgence, sur le respect des libertés individuelles et collectives fondamentales.
Alors, montrons-leur notre détermination à ne rien céder, en répondant nombreux à l’appel de la CGT, de l’Union Départementale et de l’intersyndicale.