Après l’épisode du versement par la Direction de la SNCF d’une gratification exceptionnelle de 400 € brut sur la paie du mois de mars, sur fond de sauvetage des organisations syndicales ayant accepté l’austérité salariale en signant un recul de 1.6% de pouvoir d’achat l’an dernier, la question du niveau de vie des cheminots reste entière.
En effet, le salaire minimum dans l’entreprise reste sous le SMIC et les cheminots sont de plus en plus nombreux à constater au quotidien un affaiblissement significatif de leur capacité à se procurer les biens et services de première nécessité.
La Direction SNCF semble d’ailleurs mesurer la réalité de l’insatisfaction salariale des cheminots de tous collèges puisqu’elle s’est sentie obligée d’adresser à chaque Cadre de l’entreprise un document dit de « relevé salarial individuel » visant à masquer, par une accumulation malhonnête de mesures et d’éléments de rémunération, une dégradation réelle du pouvoir d’achat ainsi que la réalité de la faiblesse des salaires au regard des autres entreprises équivalentes. [ ... ]
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