Profitant du contexte électoral et de la posture d’accompagnement de certaines organisations syndicales, la Direction SNCF vient de répondre par la négative à la demande de la CGT d’ouverture de négociations salariales.
Cette posture politique, en cohérence avec des années d’austérité, entraîne tous les cheminots dans une spirale de perte de niveau de vie, d’autant plus inadmissible au regard de la dégradation sans précédent des conditions de travail.
Depuis 2007, les prix ont augmenté de +10.3%, alors que les cheminots ont bénéficié de +5.1% d’augmentation générale de salaire, soit une perte de pouvoir d’achat de plus de 5% ! Par exemple, pour un cheminot à la position de rémunération 15, cela constitue une perte de pouvoir d’achat de 1 149 € par an, soit plus de 88€ par mois !
Pour un cheminot à la PR 8, c’est une perte de 857€ et à la PR 24 de 1569€ ! Et certains osent affirmer qu’ils préservent le pouvoir d’achat des cheminots en signant des accords salariaux dictés par le Gouvernement FILLON, dans le cadre de la politique contractuelle et appuyés par la Direction SNCF.
Pour autant, c’est bien l’activité revendicative de la CGT sur la question salariale qui a contraint le Gouvernement de l’époque et la Direction SNCF à ne pas appliquer le gel des salaires dans l’entreprise, à l’instar de ce qui se fait dans la fonction publique depuis 2 ans. [ ... ]
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